Gestion des actifs : les quatre raisons d’utiliser l’ISO 55001

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Gérer efficacement et durablement les actifs d’une entreprise est un projet complexe à mener. D’autant plus que les actionnaires et investisseurs demandent de plus en plus de preuves en la matière. La méthode proposée par la norme volontaire ISO 55001 est donc d’un grand secours, et cela pour quatre raisons.

Mettre en œuvre des bonnes pratiques pour bien gérer ses actifs procure moult avantages. Et ceux-ci sont bien documentés. Meilleure gestion des risques, priorisation de l’investissement, décloisonnement des organisations en silos, mise en place d’une gestion du cycle de vie des actifs… Pour atteindre ce graal, il y a un outil : l’ISO 55001. La norme volontaire internationale ISO 55001 conduit à identifier les compétences clés d’une entreprise pour mettre en œuvre la démarche et structurer les choses, avec des processus efficaces.

Une aide pour définir un point de départ

Pour initier une bonne approche de la gestion d’actifs dans l’industrie et l’infrastructure, le chemin peut être tortueux. Les organisations n’ont pas forcément encore une image précise de leur situation de départ ou de leur niveau de maturité, ou de ce qui pourrait constituer les bonnes pratiques dans la gestion d’actifs. La norme ISO 55001 remédie à cela : elle propose un cadre. Cette norme internationale, publiée en janvier 2014, permet de faire un diagnostic initial et propose une organisation à mettre en œuvre, sur la base de bonnes pratiques : pourquoi s’en priver ?

Des bénéfices quantifiables

A titre d’exemple, certains services publics au Royaume-Uni, pays précurseur de l’Asset Management Industriel (gestion d’actifs industriels), ont réduit leurs coûts en capital de 20 %, les coûts d’exploitation de 10 % et une amélioré leur conformité environnementale. « Ces résultats sont possibles si l’organisme va jusqu’à la certification. Tout dépend donc de sa stratégie, de son environnement et surtout du degré d’appropriation du sujet par la direction générale », ajoute Edmea Adell, présidente de l’IFRAMI, l’Institut français d’Asset Management.

Un moyen de se différencier

Au Royaume-Uni toujours, la certification ISO 55001 a été largement stimulée par les obligations réglementaires relatives à la gestion des actifs. Au Moyen-Orient, les entreprises considèrent la certification comme une démonstration d’excellence et cet exercice est perçu comme telle par leurs clients, actionnaires, institutions financières et autres organismes de réglementation. Dans un marché concurrentiel, afficher sa certification est un moyen de sortir du lot, comme la société Greensolver en a fait tout dernièrement le pari.

Un soutien pour s’améliorer, en continu

Les utilisateurs de cette norme, qu’ils soient titulaires d’une mission de service public (transports, électricité, eau, etc.) ou qu’ils appartiennent au secteur privé, sollicitent une certification indépendante pour installer la démarche dans le temps. C’est un outil performant pour scruter à 360 degrés la façon dont sont gérés les actifs, pour augmenter leur valeur. Les audits de surveillance annuels entretiennent la dynamique engagée et conduisent à identifier continuellement des marges de progression. « Dans de nombreux cas, la décision d’opter pour la certification d’un système de gestion d’actifs est prise en réponse à un incident opérationnel. Ce peut être aussi, dans le cadre d’une offre, un moyen d’améliorer des taux ou d’attirer de nouveaux capitaux», conclut Edmea Adell.

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