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Premier groupement de Scop en France, TPC a sollicité une évaluation de sa responsabilité sociétale d’entreprise, dans le cadre d’une démarche collective de l’UNEA (Union nationale des entreprises adaptées). Un gage de crédibilité auprès de grands groupes qui comptent parmi ses principaux clients.
« Quand on est une société coopérative ouvrière de production (Scop), qui plus est entreprise adaptée, la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) est une évidence. Mais il est essentiel de promouvoir ce que nous faisons dans ce domaine auprès de nos donneurs d’ordre qui sont des grands groupes, afin de leur montrer que nous répondons à certains de leurs engagements. » Voilà, expliquée par Stéphane Foisy, directeur général, la raison essentielle qui a poussé le groupement TPC à s’engager dans une évaluation de la démarche RSE de ses différentes composantes avec le modèle d’évaluation AFAQ 26000, après avoir été certifié ISO 9001 (qualité), ISO 14001 (environnement) et ISO 22716, un référentiel spécifique au métier de la cosmétique.
TPC est à l’origine du premier groupement de Scop en France, en rachetant une entreprise de fabrication de ressorts de l’économie traditionnelle. Elle exerce aujourd’hui quatre métiers : le conditionnement à façon, la transformation agroalimentaire, l’externalisation de service administratif, et le montage câblage et mécanique. L’entreprise s’est inscrite dans une démarche engagée par l’UNEA (Union nationale des entreprises adaptées) avec AFNOR Certification pour favoriser le développement du label Engagé RSE au sein du secteur. Ambition affichée : amener 10 % de ses adhérents à l’évaluation RSE. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’APF Entreprises 34 a obtenu la meilleure évaluation, tous secteurs d’activités confondus. « Par le biais de l’UNEA, j’ai été formé à la démarche, indique Philippe Mercier, responsable qualité : une formation théorique, mais également un accompagnement sur site. »
SEPT QUESTIONS CENTRALES
« Nous voulions surtout éviter de faire du greenwashing, insiste Stéphane Foisy. Nous avons réalisé un état des lieux sur notre savoir-faire et les évaluateurs ont d’ailleurs été très pertinents, au travers d’entretiens individuels et collectifs poussés. » Les conditions de travail ont ainsi été reconnues comme l’un des points forts de l’entreprise.
Parmi les évolutions introduites par la démarche, la mise en place d’un comité de pilotage RSE qui a travaillé sur le bien-être au travail, et la création d’un logo du groupement de Scop pour communiquer. Pour fédérer les parties prenantes internes et externes, TPC a organisé, le 10 mai 2016, une demi-journée RSE au cours de laquelle 250 visiteurs ont pu suivre un parcours de golf en sept trous. À chacun d’entre eux un salarié faisait découvrir les avancées de l’entreprise sur les sept questions centrales de l’ISO 26000 (ancrage territorial, consommateur, environnement…) et donc sur sa contribution au développement durable. « Lorsqu’un opérateur explique à un client que les conditions de travail sont respectées, prises en compte, et qu’il existe un dialogue permanent pour les améliorer, cela a du poids, illustre Philippe Mercier. C’est une vraie reconnaissance pour l’entreprise et les salariés. » Idem sur la loyauté commerciale ou sur la gouvernance.
L’objectif est maintenant de progresser. Des actions très concrètes sont prévues : la mise en place de salles de pause, la plantation d’un verger sur une partie non construite du site, la réalisation d’enquêtes internes sur les conditions de travail après celle sur le bien-être au travail… L’entreprise va également travailler sur ses indicateurs. Par ailleurs, un comité de pilotage sur les fournisseurs va sensibiliser les acheteurs sur les aspects environnementaux et sociétaux de leur métier. « Nous nous considérons comme un laboratoire de la RSE », conclut Stéphane Foisy.
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Pour aider les organisations à évaluer la pertinence et le niveau de maturité de leurs pratiques selon l’ISO 26000, AFNOR Certification propose le label Engagé RSE. Sur le plan concret, l’évaluation et son suivi, qui a lieu 18 mois après, se déroulent dans les locaux de l’entreprise. Le but est d’analyser ses activités et pratiques par la conduite d’entretiens et de revue d’indicateurs. Ainsi, l’entreprise obtient une note sur 1000, correspondant à l’un des 4 niveaux de maturité du modèle d’évaluation : initial, en progression, confirmé ou exemplaire.
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