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En pleine COP 22 sur ses terres, la chambre française de commerce et d’industrie du Maroc a décroché son label Engagé RSE niveau « Progression », récompensant ses efforts de RSE. Témoignage.
Pourquoi la CFCIM s’est-elle engagée dans une démarche d’évaluation RSE ?
La CFCIM a la volonté de se montrer exemplaire vis-à-vis de ses adhérents et des entreprises qu’elle accompagne, notamment en matière de développement durable. C’est ainsi que début 2015, nous nous sommes engagés dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE). Cette démarche de RSE est devenue stratégique pour nous car elle impacte de très près nos parties prenantes (adhérents, entreprises, pouvoirs publics, etc.). Et elle nous permet d’associer nos objectifs de rentabilité et de développement à des préoccupations environnementales et sociales. Le label Engagé RSE constituait une suite logique. Conditions et relations de travail, protection du consommateur, initiatives locales de développement durable… Il était important qu’un œil extérieur puisse attester de nos actions en faveur des sept questions centrales sur lesquelles repose une démarche RSE, en vertu de la norme ISO 26000. Mais l’évaluation n’est pas qu’une simple reconnaissance. Elle nous aide à ajuster nos efforts et initiatives. Nous avons pu ainsi dresser une feuille de route claire de notre contribution en faveur du développement durable à travers des décisions et des orientations précises.
Après plus de dix-huit mois d’actions, quels résultats constatez-vous ?
Pour nous, la RSE est avant tout un levier d’innovation. Elle nous permet de nous réinventer pour intégrer de nouveaux éléments dans nos actions ou créer de nouveaux business models. C’est une démarche efficace pour prévenir les risques et réduire les coûts. Structurante, elle constitue aussi un réel levier pour notre image et notre notoriété. Grace à la RSE, nous avons dépassé le stade des actions isolées que nous avions tendance à mettre en place par le passé. Désormais, c’est un moteur pour toutes nos activités. Par ailleurs, elle vient renforcer notre système de management de la qualité, mis en place sur la base de la norme internationale ISO 9001, et certifié en 2000 par AFNOR Certification.
Quels ont été vos projets et actions en matière de RSE ?
Plusieurs projets sont nés de cette démarche. Le point d’orgue a eu lieu en novembre 2016, lorsque s’est tenue la conférence de l’ONU sur le climat à Marrakech (COP 22), nous avons élaboré un programme d’accompagnement et de sensibilisation des entreprises sur les problématiques environnementales. Autre action forte, nous échafaudons un partenariat avec les CCI de France autour de l’économie circulaire pour mettre en relation nos entreprises adhérentes. Nous cherchons des subventions pour ce projet. En interne, nous sensibilisons nos collaborateurs au développement durable : amélioration de la gestion des déchets sur nos différents sites, recyclage, économies d’énergie, achats responsables, écogestes… Du côté des ressources humaines, axe fort d’une démarche de RSE, nous avons élaboré un « Pacte RH ». Il s’agit d’une gestion des ressources humaines basée sur l’évolution des collaborateurs, la reconnaissance, la diversité, l’information et le dialogue, l’autonomie, les avantages sociaux… Le tout, dans des conditions de travail saines et épanouissantes. Pour la CFCIM, ce projet peut, à moyen terme, engendrer des gains de productivité. Enfin, nous participons au programme « Entreprise sans tabac » de la fondation Lalla-Salma et adhérons au programme Global Compact de l’ONU.
Et maintenant, comment allez-vous pérenniser votre démarche ?
En 2017, nous poursuivons les actions définies dans notre plan. En ce qui concerne la gouvernance, nous veillerons à mettre en pratique les engagements fixés dans notre charte des administrateurs, notre code d’éthique professionnelle et notre dialogue social. Pour notre « Pacte RH », nous comptons lancer un nouveau dispositif pour la gestion des carrières, baptisé « Passeport d’avenir », qui inclura notamment un plan d’évolution et un plan de formation. De nouveaux projets seront également déployés pour améliorer le cadre et l’ambiance de travail des collaborateurs (ergonomie des locaux, météo du manager, etc.). Nous poursuivrons également nos actions de sensibilisation de nos équipes à la RSE. Ainsi, chaque année, nous allons attribuer une journée à chacun qu’il pourra dédier à un travail bénévole au profit d’une association. En outre, des trophées de l’innovation seront lancés afin de récompenser les collaborateurs ayant développé une idée ou un concept innovant dans le cadre de leur mission.
Lors de ses Business Forums, la CFCIM continuera à déployer ses dispositifs visant à évaluer et prévenir les différents risques de RSE, notamment en matière de santé et de sécurité au travail et d’environnement. Les entreprises actives dans le domaine de la RSE seront valorisées : dans tous les salons, un prix de l’innovation récompensera les entreprises qui se distingueront par leur dimension sociale, environnementale ou de gouvernance. En parallèle, la CFCIM renouvellera son soutien aux jeunes entreprises et petites structures afin de leur offrir encore plus de visibilité sur ses évènements. Quant à notre évaluation RSE, nous préparons d’ores et déjà notre audit de renouvellement prévu en 2018. Nous allons élargir son périmètre à nos quatre parcs industriels : Bouskoura, Ouled Salah, Settat et Berrechid.
Propos de Zeineb Benkhadra, directrice de la qualité, de l’organisation et des systèmes d’information de la CFCIM et pilote du projet RSE
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