AFNOR Certification a remis son premier certificat « Entreprise hyperbare » au Cerema Méditerranée. Le 1er janvier 2020, tous les acteurs opérant dans des environnements où la pression excède 100 hectopascals devront avoir le leur.
Aujourd’hui, le Mag vous met la pression ! A partir du 1er janvier 2020, toute entreprise réalisant des travaux dans un environnement où la pression excède 100 hectopascals (c’est-à-dire la pression atmosphérique moyenne) doit détenir une certification prouvant qu’elle se conforme aux règles de sécurité en la matière. Appelés « hyperbares », ces activités peuvent, en effet, mettre en danger les hommes et les femmes qui les réalisent, en entreprise comme en centre de formation, sous l’eau comme hors de l’eau. Citons comme exemples les travaux d’inspection et de diagnostic d’un pipeline offshore, de pose de capteurs sur des piles de pont immergées, etc.
Entreprise hyperbare : une certification valable quatre ans
Cette obligation de certification figure dans un arrêté, daté du 29 septembre 2017, qui demande aux entreprises assujetties de recourir à un organisme de certification dûment accrédité. Au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement de Méditerranée (Cerema), on a choisi AFNOR Certification. Et décroché une certification, valable quatre ans. « Le passage de leur auditeur a été très bénéfique, apprécie Guillaume Lopez, responsable de la section Inspections et reconnaissances subaquatiques de cet établissement public. Il ne s’est pas limité à vérifier notre conformité ; il a apporté un œil neuf sur des documents que nous utilisons tous les jours. Son regard externe nous a poussés à nous remettre en cause sur certains points, avec des axes d’amélioration à plusieurs niveaux. » Ainsi, l’organisme va revoir son manuel de prévention à l’usage des collaborateurs, notamment les fiches de poste et de prévention accident.
Au-delà de son caractère obligatoire, la certification Entreprise hyperbare représente donc une belle opportunité, pour les acteurs concernés, de repenser leurs procédures sans risquer d’être sous l’eau !