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Premier aéroport français dont la politique énergétique est reconnue conforme à la norme ISO 50001, l’aéroport Réunion Roland Garros a réduit sa consommation énergétique de 4,5% en 2014. Quelles ont été les difficultés rencontrées pour y parvenir ? Quelles sont les ambitions affichées ?
COMMENCER PAR L’AUDIT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
L’aéroport est déjà certifié pour son management de la qualité (ISO 9001). Marc Delanoë, responsable environnement et énergie, va donc s’appuyer sur cette base solide pour réaliser un audit de performance énergétique. Objectifs : mettre en lumière les points noirs et identifier les marges de manœuvre. Un travail d’un an qui donne une photographie précise de l’état des consommations, des activités les plus énergivores et des progrès possibles.
L’aéroport peut réduire de 30 % sa consommation d’énergie.
Principale conclusion : l’aéroport peut réduire de 30 % sa consommation d’énergie. Un gain d’autant plus important qu’il est le 2ème client d’ERDF sur l’île et que sa facture énergétique dépasse le million d’euros. Une centaine d’actions est listée. Elles ciblent notamment les deux usages principaux : la climatisation et l’éclairage. Première idée : coupler ces deux usages avec l’activité réelle de l’aéroport. Ainsi, la climatisation est coupée une demi-heure après le dernier décollage du soir et redémarrée une demi-heure avant le premier atterrissage du matin. Elle est réduite entre 14h et 16h quand les halls sont vides. Les poteaux d’éclairage des avions sont systématiquement coupés lorsqu’il n’y a aucun appareil. Ces mesures de bon sens qui ne coûtent quasiment rien ont permis en 2014 de réduire de 7 % la consommation énergétique sur l’aérogare passagers et de 4,5 % sur l’ensemble de la plateforme. Deuxième idée : investir dans des équipements qui permettent de réduire la consommation et, au passage, de récolter quelques CEE (Certificats d’économies d’énergie). L’aéroport a notamment lancé un programme de remplacement des ampoules par des leds, et introduit des variateurs de vitesse sur certains moteurs.
DEUX DIFFICULTÉS
Pour mettre en œuvre la démarche, Marc Delanoë s’est trouvé confronté à deux difficultés principales : « D’abord, l’énergie est un domaine très pointu. Je suis un généraliste de l’environnement, nous avons donc organisé les équipes en interne pour disposer de techniciens compétents qui travaillent sur le sujet. Ensuite, il faut sensibiliser et impliquer les collaborateurs, notamment via des formations, pour changer les mentalités. Cela suppose de trouver les mots qui leur parlent et de mettre en place un système qui réponde à la norme, tout en restant pragmatique et efficace. » Autre difficulté, l’aéroport héberge 80 entreprises, notamment des compagnies aériennes dont l’objectif principal est de transporter des passagers, pas d’économiser de l’énergie. Là encore, il faut communiquer pour sensibiliser. Les marges de progrès existent.
En 2015, l’aéroport investira 150.000 euros avec un objectif : réduire de 7 % la consommation d’énergie. L’accent va être mis sur l’optimisation des chambres froides dans la zone fret. Outre les effets bénéfiques pour l’environnement et la réduction de la facture énergétique, « la certification est bénéfique en termes d’image, estime Marc Delanoë. D’autant plus que l’aéroport est engagé dans un programme d’investissements d’environ 250 millions d’euros pour agrandir et moderniser ses installations ».
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Focus AFAQ ISO 50001
En choisissant une démarche de certification AFAQ ISO 50001 (système de management de l’énergie), vous évaluez vos usages énergétiques, mettez en œuvre un plan de comptage de l’énergie, améliorez vos pratiques opérationnelles et innovez dans vos choix d’investissement pour atteindre vos objectifs en matière de performance énergétique.
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