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Avec 10 M€ de dépenses énergétiques annuelles, le centre du CEA situé sur le plateau de Saclay (Essonne) s’est engagé dans une démarche de certification AFAQ ISO 50001. Certifié en juin 2016, il arbore désormais cette distinction aux côtés d’AFAQ ISO 9001 (qualité) et AFAQ ISO 14001 (environnement).
Depuis plusieurs années, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) de Saclay se préoccupe de ses consommations énergétiques. La moindre des choses pour un spécialiste de l’énergie ! Pour répondre à l’obligation réglementaire de réaliser un audit énergétique quadriennal, et par respect pour l’environnement, cet établissement public a mis en place des actions d’économies d’énergie. Mais les équipes dirigeantes se sont vite aperçues qu’il fallait structurer ces actions pour en pérenniser l’efficacité et maximiser les économies.
C’est ainsi qu’en octobre 2014, le CEA de Saclay s’est engagé avec AFNOR Certification dans une démarche de certification AFAQ ISO 50001, du nom de la norme volontaire internationale définissant un bon système de management de l’énergie. Une évidence pour ce centre déjà certifié AFAQ ISO 9001 (obtenue en 2004 et renouvelée en 2016) et AFAQ ISO 14001 (obtenue en 2007 et renouvelée en 2016). Pierre Latare, responsable de la démarche « efficacité énergétique » au centre CEA de Saclay, raconte.
Pourquoi le CEA de Saclay s’est-il lancé dans cette démarche de certification ?
Nous cherchions des leviers d’actions pour alléger notre facture énergétique jusqu’alors conséquente. Avec près de 6,5 millions d’euros dépensés en électricité et 3,5 millions d’euros en chauffage, nous avions besoin d’être accompagnés pour déployer des actions d’économies plus adaptées, les encadrer, les prioriser… Jusqu’alors, nous n’avions pas de processus clairement établi. Fort de nos démarches de certification ISO 9001 et 14001, nous n’avons pas hésité à continuer l’aventure avec AFNOR Certification sur AFAQ ISO 50001.
Par où avez-vous commencé ?
Le centre compte près de 175 bâtiments accueillant de nombreuses activités de recherche et d’innovation, sans oublier les services supports. La direction a décidé de séquencer la démarche de certification et de définir un périmètre réduit à dix bâtiments (soit 50 000 m²), datant des années 1950, très énergivores. Les activités qui s’y déroulent le sont aussi : suivi de projets, travaux, maintenance, gestion des contrats… En définitive, la certification a porté sur nos activités de gestion de l’énergie (électricité et chauffage) et des opérations de rénovation du patrimoine. Il en est ressorti l’objectif suivant : réaliser 5 % d’économies d’énergie en un an et 10 % en trois ans. Et nous sommes en passe de réussir !
Comment vous êtes-vous organisés en interne ?
Sous l’impulsion de la direction, un groupe de pilotage a été constitué avec des acteurs des diverses entités, et notamment des unités de soutien scientifique et technique. Ensemble, nous avons identifié six grands axes prioritaires d’actions. Par exemple, nous avons mené un audit énergétique sur des bâtiments ciblés. Nous avons également développé un mécanisme financier incitatif pour encourager les unités du centre à investir dans des installations moins consommatrices. Nous avons aussi déployé un outil de supervision permettant de piloter l’ensemble des consommations du périmètre concerné et de quantifier les économies réalisées. Enfin, chaque bâtiment dispose d’un document précis décrivant son profil énergétique : sa classe énergétique, sa consommation en chauffage et en électricité d’une année sur l’autre… Ce sont des indicateurs très précieux.
Avez-vous des bonnes pratiques à partager ?
Elles sont très pragmatiques ! Tout a commencé par l’isolation des parois verticales et horizontales des bâtiments. Nous avons poursuivi avec les fenêtres et vitrages. Du côté de l’électricité, il nous a semblé opportun de programmer des plages horaires pour éclairer les locaux et les parties communes aux moments où ils sont occupés, et pas quand ils sont vides. Enfin, et c’est un point très important pour notre direction, l’ensemble du personnel a été sensibilisé à la démarche de certification et à la volonté de réduire nos consommations énergétiques. On dit souvent que chacun peut agir et adopter les bons réflexes en ce sens, mais encore faut-il les connaître ! Les collaborateurs y sont venus par le biais d’ateliers thématiques. Par exemple, nous leur avons montré les déperditions énergétiques du bâti à l’aide d’une caméra infrarouge. C’est plus concret et donc plus sensibilisant.
En quoi la certification ISO 50001 est-elle adaptée aussi bien aux entreprises du secteur public que du secteur privé ?
La démarche vise à réaliser des économies d’énergie et des économies tout court. C’est un objectif qui parle à tout le monde. Dans le cas du CEA de Saclay, acteur du secteur public dont les activités de recherche reposent sur un budget contraint, c’est très parlant : les économies réalisées nous permettent d’investir. C’est un autofinancement non négligeable face à la baisse des subventions de l’État.
Que retenez-vous de cette aventure ?
Grâce à nos actions d’isolation, nous avons réduit les frais de chauffage des bâtiments rénovés de près de 25 %. Il faut poursuivre nos efforts et perfectionner notre système de management de l’énergie.
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